'Le syndrome du spaghetti' de Marie Vareille

Titre Le syndrome du spaghetti.
Auteur : Marie Vareille.
Éditeur : Pocket.
Date de parution  2024.
Genre : Contemporaine.
Résumé 
Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé. 
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l'absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps. 
Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n'auraient jamais dû se revoir. 
Pourtant, lorsque la vie de Léa s'écroule, Anthony est le seul à pouvoir l'aider à se relever. 
Leurs destinées s'en trouvent à jamais bouleversées.


Un roman que j’ai récupéré chez ma maman, qui n’en était pas vraiment convaincue. Et pourtant, de mon côté, j’ai bien aimé dans l’ensemble…

L’histoire est celle de Léa, qui a un avenir tout tracé : des études dans le basket, une carrière dans ce sport et un mariage avec Nico (qui, lui, n’est pas au courant). Mais un jour, tous ses rêves s’effondrent. Dans ce moment de chaos, elle va croiser le chemin d’Anthony, un adolescent d’une cité voisine, qui a depuis longtemps renoncé à rêver…

Au départ, je trouvais les personnages un peu trop adolescents pour moi, mais j’ai vite été prise par l’intrigue, notamment grâce aux découvertes que Léa va faire sur elle-même et sur sa famille. On suit alors sa reconstruction, semée d’embûches. J’avoue que c’est un roman porteur d’une belle morale, qui nous rappelle qu’il faut profiter de la vie, car elle peut s’arrêter ou basculer radicalement à tout moment.

La fin reste assez prévisible, mais certaines nuances m’ont vraiment plu. Je te laisserai les découvrir par toi-même.

Du côté des personnages, nous suivons principalement Léa, une jeune femme passionnée de basket, prête à tout, avec son père, pour atteindre la NBA. Mais du jour au lendemain, son monde s’écroule et son rêve s’évanouit. Au début, j’ai eu du mal avec elle, car elle refusait de voir la réalité en face. Mais au fil des pages, j’ai appris à la comprendre et j’ai fini par apprécier son évolution. Malgré ses failles, Léa reste une femme forte, qui finit par affronter la réalité.

À côté d’elle gravitent plusieurs personnages importants : Anthony, qui lui redonne le goût de rêver ; sa sœur, qui la ramène les pieds sur terre ; sa mère, toujours présente ; ou encore ses deux meilleurs amis, prêts à tout pour qu’elle s’en sorte. Chacun occupe une place particulière que l’on découvre au fil des chapitres.

Quant au style de l’auteure, il est simple et agréable, ce qui m’a permis de passer un bon moment de lecture. Je lirai volontiers d’autres de ses romans si l’occasion se présente.

Un roman touchant sur la reconstruction et l’importance de continuer à rêver, même quand la vie fait voler nos certitudes en éclats.

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