'La Lignée' d'Aurélie Valognes

Titre La Lignée.
Auteur : Aurélie Valognes.
Éditeur : Le Livre de Poche.
Date de parution  2024.
Genre : Contemporaine.
Résumé 
Louise et Madeleine. Deux écrivaines, deux générations. L'une écrit pour fuguer, l'autre fugue pour écrire. L'une débute dans l'écriture, l'autre n'écrit plus. 
À travers une correspondance intime, elles partagent leurs doutes face à la création et à leurs vies de femmes artistes, d'épouses et de mères. Être prête à décevoir, à déplaire, à oser dire ce que l'on pense et à faire ce qui doit être fait pour devenir – au-delà des injonctions, de la culpabilité, des injustices sociales et de genre – la personne que l'on devait être. 
Une ode à la transmission, à la nature et à la liberté qui pose la question brûlante : quand on a pris certains chemins dans la vie – travail, mariage, enfants –, a-t-on encore le droit d'être soi ? 
À travers cette amitié épistolaire, qui nous plonge dans les abîmes de la création et dans la solitude de la vie d'écrivain, Aurélie Valognes nous livre son roman le plus intime.
Un roman que j’ai récupéré chez ma maman, car elle l’avait lu avant moi - nous apprécions toutes les deux cette auteure. Malheureusement, avec celui-ci, j’ai eu un peu plus de mal…

L’histoire met en scène Louise, une jeune mère et épouse qui a toujours rêvé de faire de l’écriture son métier, et Madeleine, une écrivaine déjà confirmée. À travers les lettres qu’elles échangent, on découvre leurs vies, leurs joies, leurs peines et leur quotidien.

Dans l’ensemble, le récit est original, même si le rythme m’a semblé un peu lent. Le choix du montage épistolaire entre Louise et Madeleine ne m’a pas vraiment convaincue. Je me suis plutôt ennuyée à suivre ces deux femmes, que j’ai trouvées un peu trop égocentriques. Je ne sais pas si c’est le format ou leur personnalité qui m’a gênée, mais je n’ai pas réussi à accrocher.

La fin m’a davantage donné l’impression d’une morale que d’une véritable conclusion. Je n’en garderai donc pas un souvenir marquant.

Côté personnages, Louise est une jeune mère et épouse dévouée, avec un travail prenant et beaucoup de responsabilités. Lorsqu’elle se lance dans l’écriture, elle doit trouver un nouvel équilibre qui ne lui convient pas vraiment. Au fil des pages, elle se consacre de plus en plus à sa passion, mais cela m’a empêchée de m’identifier à elle : j’avais du mal à la comprendre.

Madeleine, quant à elle, met plus de temps à se dévoiler. Pendant une grande partie du roman, elle se contente de donner des conseils à Louise - que je n’ai pas du tout approuvés. Puis elle finit par se confier davantage, mais, là encore, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle. C’est sans doute la principale raison pour laquelle je suis complètement passée à côté de ma lecture.

Pourtant, le style de l’auteure reste entraînant et agréable. J’apprécie toujours la plume d’Aurélie Valognes, même si, cette fois-ci, l’intrigue n’a pas fonctionné avec moi.

Un roman au style toujours agréable d’Aurélie Valognes, mais dont le format épistolaire et des personnages peu attachants m’ont laissée complètement de côté.

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