Auteur : Jennifer L. Armentrout.
Éditeur : Roncière.
Date de parution : 2025.
Genre : Fantasy.
Genre : Fantasy.
Résumé :
Ivy ne se reconnaît plus. Son séjour forcé au sein de la demeure du prince des Faes l'a brisée. Les sévices qu'il lui a fait endurer l'ont changée. Et la question n'est plus de savoir si elle peut faire confiance à ses proches, mais à elle-même.
Une sensation sombre et vicieuse ronge son corps tandis que sa véritable nature prend le dessus. La faim... Le genre de faim qu'aucune nourriture ne peut assouvir. Et qui risque de mettre à mal sa relation avec Ren, l'homme dont elle est tombée profondément amoureuse.
Mais le combat final contre les Faes est imminent. Si Ivy veut survivre, elle devra se montrer plus courageuse que jamais, afin de sauver ceux qu'elle aime, et se sauver elle-même.
Un troisième tome que j'avais réellement hâte de découvrir, après avoir beaucoup aimé l’univers créé par l’autrice dans les deux premiers volumes.
L’histoire reprend alors qu’Ivy n’est plus que l’ombre d’elle-même. Brisée par la captivité et les sévices infligés par le prince des Faes, elle doute désormais de sa propre nature. Une faim sombre et inhumaine la ronge, menaçant de tout détruire — même Ren, l’homme qu’elle aime. La guerre approche. Et pour protéger ceux qui lui sont chers, Ivy devra affronter les ténèbres en elle… avant qu’elles ne l’engloutissent entièrement.
Dans ce dernier tome, l’intrigue gagne en intensité psychologique, devenant plus sombre, parfois plus lente, mais aussi plus profonde et bouleversante. Les enjeux atteignent leur apogée, et les révélations sur l’Ordre viennent ébranler toutes les fondations établies dans les tomes précédents.
Sans rien révéler, la fin est à la fois poignante et satisfaisante. Jennifer L. Armentrout offre une conclusion forte, cohérente, et fidèle à ses personnages. Ce n’est pas une fin lumineuse au sens traditionnel, mais une fin juste, empreinte de maturité, d’émotion et de résilience. On referme le livre le cœur serré, mais avec le sentiment d’avoir accompagné Ivy jusqu’au bout de son voyage.
Ivy est méconnaissable, et c’est justement ce qui la rend plus humaine que jamais. Sa fragilité, sa colère, ses doutes : tout sonne juste. Elle n’est plus une héroïne invincible, mais une femme blessée qui cherche à se reconstruire. Et c’est dans cette vulnérabilité qu’elle trouve sa vraie force.
Ren, fidèle à lui-même, incarne le soutien indéfectible, la patience, la tendresse. Leur relation prend une dimension nouvelle, plus mature, faite de silences partagés, de blessures à panser et de gestes simples mais sincères.
Même les personnages secondaires, Tink en tête, gagnent en profondeur. L’autrice leur accorde de vrais moments, nuancés et touchants, qui enrichissent encore davantage l’univers.
Jennifer L. Armentrout conserve son style accessible, fluide et très visuel. Mais ici, elle se permet d’aller plus loin. Elle explore des émotions plus sombres, des thématiques plus lourdes, tout en maintenant l’équilibre entre dialogues, action et introspection. L’humour, toujours présent, tombe juste, apportant une respiration bienvenue dans un récit dense. On sent une plume plus mature, plus maîtrisée.
Une très belle conclusion, marquée par la douleur, mais aussi par l’espoir.
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