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'La guerre des boutons' de Louis Pergaud



Titre : La guerre des boutons, roman de ma douzième année.

Auteur : Louis Pergaud.
Éditeur : Mercure de France.
Date de parution : 1912.
Genre : Classique. 
Résumé 
Les enfants de Longeverne, Lebrac et son armée, et ceux de Velrans, la troupe de l'Aztec des Gués, se livrent une guerre sans merci, à coups de bâtons, de cailloux et surtout de coups de pieds et de poings.
L’humiliation est certaine pour les malheureux qui tombent aux mains de l’ennemi : ils sont en fait dépouillés de leurs boutons, agrafes, lacets, etc., afin de les obliger à rentrer dépenaillés chez eux et de risquer une engueulade parentale, qui se termine généralement par une correction.
Au fil des défaites et des revanches, des différentes idées de Lebrac pour éviter les désagréments de la défaite, les tactiques pour emporter la victoire, des scènes cocasses se succèdent. L'on voit notamment les enfants faire la guerre nus, pour éviter d'abimer leurs vêtements, puis se faire recoudre par les filles du village, sans oublier de jouer des tours pendables à leurs ennemis en dehors des batailles…
'La Sélection' de Kiera Cass
Un roman que je n'ai jamais eu l’occasion de lire, mais que je connais - comme une grande partie des gens - par les différentes adaptations cinématographie. Cet été, j'ai trouvé dans la bibliothèque de mes grands parents une édition très vieille - 1912 chez Mercure de France -, sachant qu'il allait tout jeter, j'ai récupéré ce roman. 

L'histoire est celle de jeunes garçons divisés en bande entre les pauvres villages de Longeverne et de Velrans - quelques parts en France. Un jour, sans trop de raison, une dispute va être provoquer parmi les enfants des deux villages, qui partagent la même école dirigé par le père Simon. En effet, deux frères de Longeverne se font traiter de "couilles molles" par un groupe de jeune enfant de l'autre village. Ils décident alors d'organiser une riposte à cet affront, sans vraiment comprendre l'exacte signification de cette insulte. Le premier soir, emmenés par leur chef Lebrac, les Longeverne gagnent une première bataille ç coups de pierres et d'épée en bois, et capture un ennemi à qui leur chef fait sauter tous les boutons de ses habits. Le lendemain, après ce déshonneur, c'est Lebrac subit cela chez l'ennemi. Il va rentrer chez lui honteux et dépenaillé et va prendre une bonne raclée par ses parents. Ils décident alors de se battre nu... La bataille entre les deux camps continuent, en parallèle des cours et des petits amoureuses, pendant tout le roman. 


Les personnages sont tous des enfants, ce qui fait que l'on peut facilement s’identifier à eux et même suivre leur aventure. En effet, il y a tous les types d'enfants : le meneur, l'intello, le petit suiveur, le mauvais en cour, le rebelle, la balance... Certains vont prendre plus d'importance que d'autres. 


Le lecteur retrouve bien l'ambiance de l'époque - début du XXème siècle - avec notamment la séparation des filles et des garçons à l'école ou encore l'esprit moralisateur de l'histoire. Ainsi, cela fait comprendre qu'il ne faut pas tout interpréter d'une mauvaise façon, car cela peut entraîner à une guerre inutile. On peut aussi dire que les enfants qui se font la guerre à petit échelle, c'est pas grand chose, mais que les adultes le font à grande échelle, est-ce tout le temps justifié ? 


L'écriture est assez ancienne avec l'utilisation du passé composé, de l'imparfait et du passé simple. Certains tournures de phrase ou certains mots demandent un peu de réflexion, mais cela se lit avec tous les niveaux de lecture quand même. 


En général, un livre a lire pour passer un bon moment, un petit retour en enfance et pour traverser les époques.